mercredi 21 décembre 2011

PARUTION

Bonjour à tous, fidèles lecteurs(trices) !

Ça y est l'info est tombé telle la lame d'une guillotine sur le coup charnu d'un aristocrate capitaliste (ça tombe bien ce sera les élections), le prochain numéro de Relik(s) consacré à l'année 71 sortira en mai chez Sin'Art !


Vous y trouverez 66 films chroniqués (voir liste ci-dessous) :

  • 4 Mouches de velours gris 
  • Abominable Dr Phibes - L'
  • Baie Sanglante - La
  • Big Boss
  • Blindman
  • Blood and Lace
  • Chat à 9 queues - Le
  • Chiens de paille - Les
  • Comtesse Dracula
  • Controfigura - La
  • Corpse - The
  • Corpse Grinder - The
  • Créatures d'un monde oubliées - Les
  • Dans les replis de la chair
  • Diables - Les
  • Die Screaming Marianne
  • Dr Jekyll and sister Hyde
  • Duel
  • Etrange vice de Mme Wardh - L'
  • Etrangleur de Rillington Palace - L'
  • Etrangleur de Vienne - L'
  • Evadés de la planète des singes - Les
  • Fille de Jack l'éventreur - La
  • Fille de l'exorciste - La
  • Finis Hominis
  • Frisson des Vampires - Le
  • Gamera contre Zigra
  • Godzilla contre Hedorah
  • Guerre des gangs à Okinawa
  • Hanno Cambiato Faccia
  • Iguana dalla lingua di fuoco - L'
  • Il était une fois la révolution
  • Insatisfaites poupées érotiques du dr Hitchcock - Les
  • Je suis vivant !
  • Journée noire pour un bélier
  • Lac de Dracula - Le
  • Let's scare Jessica to death
  • Maid in Sweden
  • Mais ne nous délivrez pas du mal
  • Malpertuis
  • Meurtre à haute tension
  • Meurtre par intérim
  • Mystère Andromède - Le
  • Night of the dark shadows
  • Night Visitor - The
  • Nuit des damnés - La
  • Nuit des pétrifiés - La
  • O'Cangaceiro
  • Œil de l'araignée - L'
  • Ojo del Huracan - L'
  • Ombre du fouet - L'
  • Papillon aux ailes ensanglantées - Un
  • Point limite zero
  • Queue du scorpion - La
  • Sadique aux dents rouges - Le
  • Sévices de Dracula - Les
  • Survivant - Le
  • Taufel kam aus Akasava
  • Toy Box - The
  • Velvet Vampire - The
  • Venin de la peur - Le
  • Viva la muerte…tuya !
  • Werewolves on wheels - the
  • What's the matter with Helen ?
  • Willard 
  • Women in cage

Voilà, on espère vivement que vous nous accompagnerez dans cette aventure, prêts à dépenser vos derniers deniers dans ce magnifique objet en papier, plutôt que dans le dernier Kindle d'Amazon par exemple, ou dans le caddie de votre ménage.  
A bientôt !

Pour info, ils en parlent déjà ici :

samedi 10 décembre 2011

1971 : Les rejetés de l'année #4

BEAST OF BLOOD
de Eddie Romero



Le film est la suite directe de Le Médecin Dément de L'île de Sang sorti 3 années plus tôt. Ce dernier se finissant d'ailleurs par la scène d'ouverture de Beast of Blood. Ici, le savant fou a donc survécu, mais sa créature a été décapitée. Qu'à cela ne tienne, il conserve les 2 parties dans son laboratoire, irriguées individuellement par un système de pompe. 
Si la première moitié du film se cantonne au film d'aventure avec les classiques du genre, à savoir les indigènes effrayés par les mythes locaux et les histoires des ''blancs'', l'enlèvement de la journaliste qui s'est incrustée pour suivre le docteur, et les recherches dans la jungle, la seconde partie voit enfin apparaître le monstre sans tête. On en apprend alors plus sur les réelles motivations du professeur, et pourquoi il conserve séparés et en vie les 2 morceaux (c'est un savant fou, il ne faut pas l'oublier). Dans la droite lignée de ses paires, celui-ci a donc des projets complètement extravagants pour son protégé, et n'hésite pas à mettre à contribution la population locale... souvent contre son gré. Au rayon des bonnes surprises, on peut tout de même noter les maquillages d'assez bonne facture, et une opération particulièrement crédible, puisqu'elle est faite à partir de vrais morceaux de viande. 
Le film prend donc de l'ampleur au fur et à mesure de sa progression et se laisse suivre. Le manque d'originalité du scénario est cependant un handicap assez flagrant, ce genre d'histoire ayant déjà été maintes fois racontées.

Pr.Blood

jeudi 8 décembre 2011

News

Ca y est, on a terminé le nouveau numéro de Relik(s) et le bougre est un beau bébé de plus de 60 pages, tout en couleur et en critiques classieuses.
Il n'a plus qu'à passer en correction, ce qui n'est pas une mince affaire quand on voit le niveau des rédacteurs en orthographe !

Pour la sortie, pour l'instant, c'est encore le mystère... Mais on vous tiens au jus !

lundi 5 décembre 2011

SOUTENEZ RELIK(S)

Alors qu'on boucle en ce moment le prochain numéro de Relik(s) qui devrait sortir en format papier au 1er trimestre 2012, pensez déjà à faire tourner l'information.
Et sachez qu'un Relik(s) acheté = une foreuse anale à percussion offerte à un élu UMP !
Ils nous ont baisé pendant 10 ans, rendons-leur la pareille !

vendredi 2 décembre 2011

1971 : Les rejetés de l'année #3

THE MAD LOVE LIFE OF A HOT VAMPIRE
de Ray Dennis Steckler



Spécialisé pendant les 60's dans le film d'horreur cheap pour drive-in, Steckler sombra la décennie suivante dans la production de porno. L'intérêt relatif de ces petits films – durant souvent moins d'une heure – est le mélange des genres. Ainsi, en bon fan d'horreur, Steckler utilise des trames fantastiques pour mettre en scène ses passages coquins.
Cette fois-ci, c'est donc Dracula qui s'y colle. Un Dracula post-hippie qui, comme nous l'annonce sa femme, « make love not war » - c'est beau... Complètement surjoué avec mouvements de sourcils obligatoires et mains tendues en forme de griffe, le bougre aux dents pointues (qu'il ne portera d'ailleurs pas pendant le film) est accompagné d'un valet bossu de toute évidence déficient mental et de 3 jeunes vampirettes qui ne peuvent cacher leurs fous rires devant le jeu pathétique de leurs partenaires. Contre toute attente et à notre grand damne, Dracula ne participe pas aux ébats mais les organise seulement ; ainsi après quelques buco-génitaleries poilues entre les 4 autres et l'absence totale de bandaison du valet (faut dire qu'à force d'aligner des mimiques risibles pour avoir l'air taré, le pauvre doit avoir bien du mal à s'exciter), le démoniaque master envoie les miss récupérer du sang en ville. Ben oui ma bonne dame, baiser donne faim, c'est pas nouveau. Les 3 donzelles vont donc chacune lever un mec, s'envoyer en l'air (en un brillantissime et original montage alternant les 3 scènes) pour finalement les tuer en mordant méchamment leur attribut masculin duquel, on imagine, elle récupère le sang.
Tout cela serait bien simple si Van Helsing en personne n'organisait de son côté un plan diabolique pour tuer le comte ! Je vous arrête tout de suite, Van Helsing, seul personnage joué par un semblant d'acteur, ressemble vaguement à Hichcock avec des cheveux donc, évidemment de baisera pas. Ainsi après une terrible baston aussi passionnante qu'un Tour de France, pendant laquelle les 3 nymphomanes dentues vont rendre l'âme, Dracula s'échappe en plein lever de soleil – le con – mourant dans de terribles souffrances théâtralisées à l'extrême.
Au vu du résultat, on peut tout à fait imaginer un film libertin des années 30, un Polisson et Galipettes version "horrifique" : remplacez la musique ragtime par du rock psychédélique jazzifiant et vous y êtes. Côté cul, c'est le minimum syndical estampillé 71, offrant principalement du sexe oral avec promenades de langues au travers plusieurs jungles de poils et réactivité zéro de la part du ou de la personne concerné(e). Ajoutez 1/2 pénétrations en missionnaire pour la forme et on remballe. Circulez y a rien à voir !
Mignon, inoffensif et aussi transgressif que le baiser lesbien de Madonna et Britney Spears, ce moyen métrage n'a donc aucun intérêt.